Réponse observation N°03 - Il s'agit d'une pneumonie aiguë chez un malade âgé qui a au préalable reçu une pénicilline à large spectre depuis quelques jours: amoxicilline associée à un inhibiteur de ß-lactamase, l'acide clavulanique. - L'examen macroscopique de l'expectoration (ECBC) est, à ce titre, fort évocateur : crachat purulent. L'examen microscopique est très informatif en raison de la présence de nombreux polynucléaires et de très nombreuses bactéries de petite taille de type Gram + (diplocoques dont certains capsulés) et à Gram -. Cet aspect évoque une double étiologie infectieuse : pneumocoque et Haemophilus. - L'aspect microscopique des pneumocoques est le plus souvent pathognomonique comme ci-dessous après coloration de Gram à partir d'une des deux hémocultures positives :
Il aurait été plus intêressant de dénombrer les bactéries en cause, donc de diluer l'ECBC: (http://www.2m2.fr/ouvrage/remic-pdf.htm). L'inhibition par l'optochine est un test simple qui permet de confirmer rapidement la présence d'un pneumocoque (cf aussi antibiogramme). - L'antibiogramme montre un phénotype anormal pour l'espèce, en particulier pour la sensibilité diminuée aux ß-lactamines dont celle à la pénicilline G (P)(http://www.sfm.asso.fr/ cf page 36): Déterminer la CMI :
- Lors de résistance aux ß-lactamines, il conviendra de savoir que cette résistance est le plus souvent associée à d'autres antibiotiques: macrolides, tétracyclines, voire à l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole (cotrimoxazole) dont la sensibilité doit être, en fait, testée sur un milieu MH + 5% de sang de cheval hémolysé (http://www.sfm.asso.fr/, p. 3). Quelques sites sur la résistance du pneumocoque en France:
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