PROTEUS VULGARIS - L'expression phénotypique habituelle (mm) de cette espèce bactérienne l'individualise nettement des entérobactéries du groupe 3. A première vue, il pouvait s'agir d'un phénotype céphalosporinase (AMX R, CF R ET TIC S), mais cette résistance est réversible en présence d'acide clavulanique (disque AMC)(cf flèche rouge). Ce phénotype est identique pour Proteus penneri. La résistance aux céphalosporines de deuxième génération (C2G) comme céfuroxime/CXM est aussi réversée par l'acide clavulanique (cf flèche rouge). Ce phénotype de résistance bien connu depuis les années 80 définit un nouveau groupe d'entérobactéries de type G5. Lors d'hyperproduction de ce type de ß-lactamase (céfuroximase), la résistance, en particulier aux C3G, permet d'évoquer des BLSE de type chromosomique.
Autre intérêt taxonomique de l'antibiogramme : On notera sa résistance naturelle aux polymyxines (CS, colimycine).
CMI moyennes (mg/L)
Comme pour les autres espèces de ce groupe (Proteus-Providencia-Morganella), la sensibilité à l'imipénème est moindre que pour les autres entérobactéries. Pour en savoir plus:
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