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Mécanismes de résistance aux antibiotiques


RHANELLA AQUATILIS

- L'expression phénotypique habituelle (mm) de cette espèce bactérienne d'isolement peu fréquent en clinique l'individualise des entérobactéries du groupe 2. A première vue, il s'agit d'un phénotype de type "pénicillinase de bas niveau", mais à cette résistance de bas niveau aux pénicillines est associée une résistance de bas niveau aux céphalosporines de première génération (C1G) comme la céfalotine (CF) ou encore plus rarement les C2G (céfuroxime/CXM). De plus, il y a synergie avec un disque contenant de l'acide clavulanique (AMC). Ce phénotype de résistance définit maintenant un nouveau groupe d'entérobactéries de type G5.

Antibiogramme habituel par diffusion



Les résistances de faible niveau vis-à-vis des aminopénicillines telle l'amoxicilline (AMX) et des carboxypénicillines (TIC) associée à celles aux C1G (CF) et quelquefois aux C2G (CXM) est liée à la synthèse d'une ß-lactamase chromosomique de classe A à "spectre élargi" (BLSE) (1er gène identifié blaRHNA) sensibles à l'acide clavulanique (synergie).

Souche hyperproductrice probable de la ß-lactamase RHAN A

Noter les synergies (flèches rouges)

CMI moyennes (mg/L)

Antibiotique
CMI (mg/L)
Catégorisation clinique
Amoxicilline
32 - 128
R
Amoxicilline + Ac clavulanique
2
S
Pipéracilline
2 - 4
S
Pipéracilline + Tazobactam
2
S
Ticarcilline
32 - 128
R
Ticarcilline + Acide clavulanique
2
S
Céfalotine
8 - 32
I/R
Céfoxitine
2
S
Céfuroxime
4
S
Ceftazidime
0,25
S
Céfotaxime
0,03
S
Ceftriaxone
0,03
S
Aztréonam
0,12
S
Imipénème
0,25
S

Pour en savoir plus:

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